Pour faire face aux difficultés de la vie adolescente avec l'aide d'un professionnel neutre.
La psychothérapie analytique constitue un moyen thérapeutique important pour aider et soulager les adolescents en souffrance. ” Elle a pour fonction de remettre en marche le processus d’adolescence, lorsqu’il est en panne, en jouant le rôle d’une seconde latence. Elle donne ainsi à l’adolescent une autre chance d’élaborer ce qui est resté en suspens dans l’enfance pour mieux le préparer à traiter la nouveauté pubertaire qui, du fait de la fragilité narcissique qu’elle génère, peut s’avérer traumatique pour lui. ” ( F. Marty. 2009).
Plusieurs facteurs et/ou évènements peuvent déclencher une psychothérapie chez l’adolescent:
– Des évènements de vie comme par exemple une séparation parentale, un déménagement, un décès, l’arrivée d’un autre enfant peuvent entraîner des perturbations comportementales et une instabilité psychique.
– Les différents lieux de socialisation de l’adolescent peuvent provoquer un mal-être, un repli sur soi.
Le psychologue va représenter un tiers dans le lien parents-adolescent. Ce qui va permettre à l’adolescent, de libérer une parole. Il est important de noter que chaque adolescent va vivre un évènement de façon singulière et va adopter des mécanismes de défense particuliers. De plus, il est judicieux de travailler l’adhésion du jeune pour initier un travail thérapeutique pour qu’il ne puisse pas le vivre comme une sanction ou une punition.
La prise en compte du soin psychique à l’adolescence
Le changement pubertaire représente une vraie menace pour son sentiment de continuité d’existence. Ce qui entraine des questions récurrentes sur sa propre identité notamment “Qui suis-je ?”. Ce qui pousse l’adolescent à donner du sens à cette vie qu’il veut choisir et ne plus être dans une poursuite des désirs d’enfance qui peuvent s’entremêler avec les désirs parentaux. Ainsi l’adolescent doit intégrer dans son corps et son psychisme la transformation pubertaire et la sexualité qui l’accompagne. Le soin psychique doit permettre à cet adolescent de retrouver le fil de son cheminement et de susciter en lui une capacité de prendre soin de lui même ( Antoine Périer, 2014 ).
La souffrance psychique se manifeste sous la forme de symptômes
L’adolescent veut vite se débarrasser de ce mal-être souvent par des conduites dites bruyantes (opposition, agir, consommation de substances …). Les parents peuvent être agacés par leur propre impuissance et aimeraient que ces symptômes disparaissent rapidement. Il faut être vigilant à ne pas catégoriser les symptômes de l’adolescent, l’apparition d’un symptôme ou d’un trouble du comportement ne signe pas nécessairement une pathologie avérée.
Voici quelques exemples de symptômes :
Il est nécessaire que l’adolescent soit un minimum motivé pour commencer un suivi psychologique. La demande peut être initiée par les parents. En effet, ils peuvent observer un changement d’humeur et/ou une modification de comportement que l’adolescent lui- même n’ a pas conscience. Ce qui va venir chambouler la posture parentale et peut réactiver des sentiments comme de la culpabilité et/ou de l’impuissance parentale. L’ adolescent peut formuler sa propre demande de rencontrer un psychologue et avoir envie de mettre au travail ses difficultés et/ou d’exprimer son mal-être.
Dans les deux cas, il est essentiel de prendre en compte l’environnement familial dans lequel l’adolescent évolue pour mieux comprendre son fonctionnement psychique et ses symptômes. Toutefois, il est possible qu’un travail soit effectué avec les parents pour réfléchir sur le positionnement parental ainsi que des modalités afin de mieux accompagner et aider l’adolescent.
Ainsi, il semble opportun que le premier entretien soit effectué avec les parents en présence de l’adolescent afin de dérouler son histoire infantile. L’adolescent doit être d’accord avec cette démarche. Lors de ce premier entretien, il faut être vigilant à ce qu’on dit en présence de l’adolescent. Il arrive que celui-ci apprend des choses sur lui-même qu’il ne savait pas. Il est important de pouvoir le dire pour évaluer les répercussions de cette information sur son état psychique. Il est possible de demander à l’adolescent d’attendre en salle d’attente et de revenir par la suite en entretien. Tout en gardant en tête que ce qui n’a pas été dit, devra à un certain moment être travaillé et retranscrit à l’adolescent au cours de sa vie. Au cas échéant, nous évaluerons ensemble s’il est pertinent de pouvoir en parler dans le cadre de la thérapie.
Notez-bien que les entretiens sont confidentiels, il est nécessaire de garder cette confidentialité et de ne pas lui poser des questions pour que votre adolescent puisse se confier et avoir confiance au psychologue. En fonction des observations, le psychologue pourra faire un retour aux parents sous la forme d’une analyse avec l’accord de l’adolescent.
Pour que l’adolescent puisse faire un travail thérapeutique, il est nécessaire de respecter la régularité des entretiens: soit une fois par semaine ou soit une fois tous les quinze jours. Au delà de cette fréquence, les effets du travail thérapeutique ne pourront pas se faire ressentir. Quant au nombre de séances, il n’est pas possible de donner un nombre prédéfini. Nous avançons avec le rythme de votre adolescent et de ses possibilités.
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